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Publié par : Gergana Ivanova 7 minutes
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Le fer constitue un oligo-élément essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. Présent dans notre corps, il est surtout connu pour son rôle clé dans le transport et l’utilisation de l’oxygène. Mais au-delà de cette fonction cruciale, le fer participe également à de nombreuses autres réactions biologiques.
Pourtant, nos besoins varient selon l’âge, le sexe, et même les circonstances physiologiques telles que la grossesse ou la ménopause. Alors, quel est le taux normal de fer pour une femme, un homme ou un enfant ? Comment interpréter ces valeurs et pourquoi sont-elles si importantes pour notre santé ?
Cet article explore ces questions en détail.
Pour évaluer les réserves en fer de l’organisme, on réalise communément un dosage de la ferritine. Cette protéine de stockage du fer se révèle être un précieux indicateur.
Bien que les résultats des mesures soient variables d’un laboratoire à un autre et d’une méthode de mesure à l’autre, en général, on considère les taux normaux de ferritine :
Ces fourchettes permettent d’avoir une idée générale du taux de fer de l’organisme, mais il est essentiel d’adapter leur interprétation à chaque individu, selon son sexe, son âge et son état de santé.
Les femmes en âge de procréer ont souvent des niveaux de ferritine plus bas que les hommes. Comment expliquer cette différence ? Cela s’explique principalement par les pertes de sang liés à l’élimination de l’endomètre au début de chaque cycle menstruel, diminuant les réserves de fer. Ceci étant, leurs besoins sont plus élevés que ceux des hommes.
Nous remarquons également que pendant la grossesse, les besoins en fer augmentent encore davantage. Le fer est essentiel au développement du fœtus. Par conséquent, une femme enceinte a besoin de plus de fer que d’habitude et se trouve également plus susceptible d’en manquer. D’où la surveillance accrue durant la totalité de la grossesse.
En revanche, à partir de la ménopause, les femmes cessent de perdre du fer par les menstruations, ce qui explique pourquoi leurs taux de ferritine peuvent alors se rapprocher de ceux des hommes.
Le fer joue un rôle central dans notre corps. Une fois ingéré, le fer traverse la barrière intestinale pour être capté par la ferritine, qui le stocke, ou par la transferrine, une protéine de transport du fer dans le sang.
La majeure partie du fer est envoyée à la moelle osseuse, où il s’incorpore dans l’hémoglobine des globules rouges, la molécule responsable du transport de l’oxygène des poumons vers les tissus.
Le fer demeure également un constituant de la myoglobine, une protéine similaire à l’hémoglobine, mais qui stocke et achemine l’oxygène dans les muscles. Outre cette fonction, le fer intervient dans de nombreuses réactions d’oxydo-réduction, c’est-à-dire des réactions chimiques essentielles à la production d’énergie au sein des cellules.
Il s’avère aussi indispensable pour :
De nombreuses fonctions dépendent donc de cet oligo-élément essentiel. Il s’avère donc crucial de maintenir un équilibre : veiller à éviter d’en manquer tout en prenant garde aux excès.
Si le manque de fer se révèle délétère pour notre santé, la surcharge l’est tout autant.
On parle d’hyperferritinémie lorsque les taux de ferritine dépassent 200 µg/L chez les femmes ou 300 µg/L chez les hommes (1). Ce trop-plein de fer peut être dû à des anomalies génétiques, à des transfusions sanguines répétées ou à des troubles tels que l’hémochromatose.
Des manifestations telles que la fatigue chronique, des fortes gênes articulaires, des troubles cardiaques ou métaboliques, ainsi qu’une altération du foie peuvent survenir. Une coloration bronze ou grise de la peau peut aussi être observée.
Au contraire, un faible taux de ferritine indique souvent une carence en fer. Cette dernière peut-être due à une alimentation pauvre en fer, des pertes sanguines importantes, un flux menstruel abondant ou des problèmes d’absorption.
Cette fois, les signes avant-coureur incluent une fatigue persistante, une pâleur, un essoufflement à l’effort, des palpitations, ou encore des chutes de cheveux. La carence en fer est l’une des causes les plus fréquentes d’anémie ferriprive.
Dans les deux cas, une prise en charge médicale s’impose pour corriger les déséquilibres.
Le fer se trouve dans nos assiettes au quotidien. Selon la source alimentaire, il peut se présenter sous deux formes différentes :
Ces deux sources de fer ne sont pas assimilées par notre organisme de la même façon. Le fer non héminique est moins bien absorbé par l’intestin que le fer héminique. C’est pourquoi, les personnes végétariennes devront d’autant plus surveiller leurs apports.
Fort heureusement, certaines substances peuvent en améliorer l’absorption. Par exemple, c’est le cas de la vitamine C, présente dans les agrumes et certains légumes. D’où l’intérêt pour les végétariens de réaliser de bonnes associations pour combler leurs besoins.
À l’inverse, il existe des composés capables de réduire l’absorption du fer. Le calcium, les tanins du thé ou le phytate des céréales complètes en font partie.
Certains troubles peuvent influencer les niveaux de fer dans le sang. Par exemple, l’hémochromatose constitue une maladie génétique qui entraîne une absorption excessive du fer, menant à un excès de fer dans l’organisme.
À l’inverse, certaines affections intestinales peuvent réduire l’absorption de nutriments, dont du fer, causant ainsi une carence.
Pour évaluer les réserves de fer, une simple prise de sang permet de mesurer le taux de ferritine sanguine. Cependant, elle s’accompagne souvent d’autres tests comme la mesure des taux d’hémoglobine, de fer sérique, la capacité totale de fixation du fer (CTFH), ou encore la saturation de la transferrine. Ces tests fournissent une image plus complète de l’état du fer dans l’organisme.
Lorsque les résultats de ces tests révèlent des anomalies, un diagnostic peut être posé. Une carence en fer se révèle souvent lors d’un diagnostic de ferritine basse et associée à une hémoglobine faible. Un excès de fer, quant à lui, sera diagnostiqué en cas de ferritine élevée, et nécessitera une prise en charge rapide pour éviter des complications graves.
Le fer constitue donc un élément fondamental pour notre santé, mais ses niveaux doivent être finement équilibrés. Que vous soyez un homme, une femme ou un enfant, connaître et surveiller vos taux de ferritine peut prévenir des problèmes de santé à long terme.
Une alimentation équilibrée, des contrôles réguliers et une prise en charge adaptée en cas d’anomalies sont essentiels pour maintenir un taux de fer optimal.
Sources scientifiques :
https://www.vidal.fr/actualites/30542-conduite-a-tenir-devant-une-hyperferritinemie.html
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