Le Silicium : quel impact sur la santé du foie ?

Publié par : Gergana IvanovaGergana Ivanova 11 minutes

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Fatigue chronique, digestion lente, teint brouillé… Et si votre foie tirait la sonnette d’alarme ? Organe central de la détoxification, il subit de plein fouet notre mode de vie moderne : alimentation transformée, stress, pollution… Il mérite alors un vrai coup de pouce.

La bonne nouvelle ? Le silicium présente des vertus prometteuses pour soutenir votre foie. Découvrez comment lui offrir un coup de boost pour optimiser sa fonction de purification et retrouver énergie et bien-être au quotidien.

Tout savoir sur le silicium

Qu’est-ce que le silicium et pourquoi est-il si important ?

Le silicium constitue le 2ème élément le plus abondant dans la croûte terrestre, au même titre que le magnésium et le fer. Essentiel à la vie sur Terre, de plus en plus d’études scientifiques ont été menées pour éclaircir ses bienfaits pour l’organisme humain.

Cet oligo-élément, naturellement présent dans notre corps, se concentre particulièrement dans les tissus conjonctifs comme les os, les tendons, les muscles, les cartilages, la peau ou encore les ongles et les cheveux.

Il contribue à la fabrication des principaux composants de ces tissus, notamment :

  • Le collagène, qui lui confère leur résistance. (1, 2, 3 et 4)
  • L’élastine, qui préserve leur souplesse et assure leur élasticité. (4, 5 et 6)
  • Les glycosaminoglycanes, qui favorisent leur cohésion et maintiennent leur hydratation. (7, 8, 9 et 10)             

Le silicium organique : une forme mieux assimilée

La silice existe sous différentes formes : minérale, organique et synthétique (comme le dioxyde de silicium).

La silice minérale, présente dans les roches (quartz, sable, silex…), se présente sous une forme cristalline peu soluble et difficilement assimilable par l’organisme.

En revanche, lorsque la silice est absorbée par les plantes, elle se transforme en silicium organique, une forme soluble principalement sous forme d’acide orthosilicique liée à des composés organiques au sein des tissus végétaux. Ce silicium organique est beaucoup mieux assimilé au niveau intestinal, ce qui facilite son transport vers les tissus cibles et renforce ses bienfaits pour l’organisme. (11)

Dans le règne végétal, plusieurs plantes se distinguent par leur teneur exceptionnelle en silicium organique comme le bambou, l’ortie et la prêle (12). Sans oublier les diatomées (micro-algues des fonds marins).

Le silicium et ses bienfaits sur la santé hépatique

De par ses propriétés antioxydantes, le silicium aide à lutter contre les radicaux libres. Il contribue ainsi à protéger les cellules contre le stress oxydatif, un facteur clé dans la dégradation des cellules de l’organisme. Cet élément chimique participe ainsi à nos défenses naturelles.

Or, le foie, organe central du métabolisme et de la détoxification, est particulièrement exposé aux dommages oxydatifs. Un excès de radicaux libres peut venir endommager les cellules hépatiques.

Des études préliminaires ont pu montrer l’intérêt du silicium sur son action antioxydante et la santé du foie comme :

  • Une étude publiée en janvier 2016 dans la revue PLOS ONE a comparé les effets du silicium et de l’hydroxytyrosol, un antioxydant issu de l’huile d’olive, sur la santé du foie chez des rats âgés nourris avec un régime riche en graisses saturées et en cholestérol, simulant ainsi une stéatohépatite non alcoolique (NASH). Les résultats ont montré que le silicium améliorait significativement les défenses antioxydantes du foie en augmentant l’activité des enzymes clés telles que la superoxyde dismutase et la glutathion peroxydase. Cela a permis de réduire le stress oxydatif hépatique et d’atténuer les lésions cellulaires, soulignant ainsi son potentiel protecteur face aux maladies hépatiques liées au stress oxydatif. (13)
  • Des chercheurs ont étudié l’effet du silicium sur des rats mâles âgés nourris avec différents régimes riches en graisses saturées et cholestérol, qui peuvent provoquer une maladie du foie appelée NASH (stéatohépatite non alcoolique). Ils ont comparé trois groupes de rats : un groupe témoin avec un régime normal, un groupe avec un régime très riche en cholestérol (qui développe la NASH), et un groupe avec ce même régime mais enrichi en silicium. Les rats du groupe riche en cholestérol ont développé une maladie du foie plus sévère, avec un fort taux d’apoptose (mort cellulaire) au niveau du foie. En revanche, les rats qui ont reçu du silicium ont montré une maladie moins grave et une réduction importante de la mort des cellules hépatiques. (14)

Ces premiers travaux sont donc très prometteurs. Toutefois, des recherches cliniques approfondies chez l’humain sont nécessaires pour confirmer ces effets et mieux comprendre le rôle potentiel du silicium sur le système hépatique.

Comment intégrer le silicium dans votre quotidien ?

Consommer plus d’aliments riches en silicium

Le silicium est présent dans notre alimentation occidentale, en particulier dans les aliments non raffinés et complets. Même si les quantités sont variables, certains constituent de bonnes sources. On peut le retrouver dans (15) :

  • Céréales complètes (avoine, orge, riz complet)
  • Légumes (haricots verts, épinards, poireaux)
  • Fruits (bananes, fruits secs, noix)
  • Certaines eaux minérales ou encore la bière

Une alimentation équilibrée, incluant des céréales complètes, apporte généralement une quantité suffisante de silicium. Toutefois, les régimes alimentaires européens et nord-américains sont souvent appauvris en raison d’une consommation élevée d’aliments transformés. En effet, la transformation des aliments peut entraîner des pertes importantes, pouvant atteindre jusqu’à 50 %.

Par ailleurs, avec l’âge, on observe fréquemment une diminution de la densité osseuse ainsi qu’une baisse des niveaux de silicium dans l’organisme, nécessitant une compensation adaptée.

Compléments alimentaires au silicium : que choisir ?

Pour choisir un supplément à base de silicium efficace, plusieurs critères sont à considérer :

  • Forme recommandée : privilégiez le silicium organique ou sous forme monomérique
  • Origine : optez pour du silicium issu d’extraits végétaux comme le Bambou ou la Prêle favorisant une bonne absorption.
  • Dose conseillée : 10 à 25 mg/j, en cure de 3 mois
  • Formule clean : évitez les suppléments avec des additifs nocifs ou controversés (type colorants…)

Concernant la posologie, nous vous recommandons de respecter les indications notifiées sur les étiquettes des produits.

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La prise de silicium ne présente pas de risque connu pour la santé à ce jour. Toutefois, un excès est déconseillé aux personnes ayant une insuffisance rénale (calculs rénaux) (site Vidal).

Nous vous conseillons donc de demander l’avis auprès d’un professionnel de santé avant de commencer une cure.

Notre routine détox à adopter en cas de foie paresseux

En complément d’une cure de silicium organique, adoptez de bonnes habitudes d’hygiène de vie et une alimentation équilibrée pour alléger le travail de votre foie et favoriser l’élimination des toxines. Voici quelques conseils simples et efficaces :

Soignez votre alimentation pour assurer une bonne fonction hépatique

  • Misez sur les légumes crucifères : brocoli, chou kale, radis noir, artichaut, roquette…
  • Consommez des aliments riches en fibres : légumineuses, céréales complètes (quinoa, avoine, riz complet), graines de chia ou de lin.
  • Favorisez les bonnes graisses type oméga-3 (poissons gras, noix, huile de lin, colza).
  • Ajoutez des aliments riches en antioxydants : fruits rouges, betterave, curcuma, ail, citron, grenade…
  • Préférez le bio, pour éviter les toxines et résidus chimiques qui surchargent le foie.
  • Évitez ou limitez les graisses saturées, les sucres raffinés, les aliments ultra-transformés, ainsi que les excitants (alcool, café)

Hydratez-vous : un geste clé (H3)

  • Buvez 1,5 à 2 litres d’eau riche en silice (ex. : eau de type Volvic ou eau de source peu minéralisée).
  • Alternez avec des tisanes drainantes (romarin, pissenlit, artichaut) ou du jus de citron dans de l’eau tiède à jeun.

Combinez le silicium avec d’autres solutions naturelles

Du côté des plantes :

  • Le chardon marie est reconnu pour améliorer et protéger les fonctions hépatiques. De plus, il contribue au potentiel de détoxication et de purification du foie facilitant la digestion.
  • Le pissenlit est aussi intéressant pour ses propriétés diurétiques. Il favorise l’élimination des déchets par les reins et stimule la production de bile.

Ou encore le gingembre, bien reconnu pour soutenir la digestion.

Sans oublier certains minéraux comme le zinc, le sélénium et le magnésium. Ils participent à de nombreuses réactions enzymatiques impliquées dans le métabolisme hépatique et la détoxification du foie.

Bougez au quotidien

Inutile de le rappeler, mais bouger au moins 30 minutes par jour reste essentiel — que ce soit en marchant, en prenant les escaliers ou en s’activant simplement au quotidien. Pour aller plus loin et soutenir le fonctionnement du foie, certaines activités physiques sont particulièrement bénéfiques, comme :

  • Le running : idéal pour bien évacuer les toxines accumulées dans l’organisme
  • Le vélo est aussi un très bon choix pour votre système cardiovasculaire
  • ou encore la corde à sauter.

Relâchez les tensions

Saviez-vous que le foie et le stress ne font pas bon ménage ?

  • Alors, accordez-vous des moments de repos comme la pratique de la respiration consciente, la méditation ou encore la sophrologie.
  • Prenez soin de votre sommeil, qui reste essentiel pour la régénération cellulaire.
  • Faites une pause détente dans un sauna ou un hammam. Cela peut vous aider à “nettoyer” davantage votre organisme.

Grâce à ses propriétés antioxydantes, le silicium agit comme un véritable bouclier naturel contre le stress oxydatif, l’un des ennemis des cellules hépatiques. En renforçant les défenses de votre foie, il contribue activement à préserver sa vitalité face aux agressions du quotidien. Si les premières études sont prometteuses, intégrer le silicium à votre routine, en complément d’une hygiène de vie saine et d’une alimentation équilibrée, vous offre une protection hépatique renforcée.


Références scientifiques :

  1. Jugdaohsingh, R. (2007). Silicon and bone health. J Nutr Health Aging, 11(2), pp. 99-110.
  2. Carlisle, E. M. (1981). Silicon: a requirement in bone formation independent of vitamin D. Calcif. Tissue Int. 33, pp. 27-34.
  3. Refitt, D.M., Ogston, N., Jugdaohsingh, R., Cheung, H.F., Evans, B.A., Thompson, R.P., et al. (2003).  Orthosilicic acid stimulates collagen type 1 synthesis and osteoblastic differentiation in human osteoblast-like cells in vitro. Bone, 32, pp. 127-135.
  4. Ferreira, A.O. et al (2018). Anti-aging effects of monomethylsilanetriol and maltodextrin-stabilized orthosilicic acid on nails, skin and hair. Doi: 10.3390/cosmetics5030041
  5. Loeper, J., Loeper, J & Fragny, M. (1978). The physiological role of the silicon and its anthiatheromatous action. Biochemistry of Silicon and Related Problems, 40, pp. 281-296.
  6. Loeper, J., Loeper, J., Roznesztajn & Fragny, M. (1979). The antiatheromatous action of silicon. Atherosclerosis, 33(4), pp. 397-408.
  7. Carlisle, E.M. (1976). In vivo requirement for silicon in articular cartilage and connective tissue formation in the chick. The Journal of Nutrition, 106 (4), pp. 478-484.
  8. Carlisle, E.M. (1980). Biochemical and morphological changes associated with long bone abnormalities in silicon deficiency. The Journal of Nutrition, 110(5), pp. 1046-1056.
  9. Carlisle, E.M. (1986). Silicon as an essential trace element in animal nutrition. In Evered, D. & O’Connor, M. (Eds), Silicon Biochemistry, Ciba Foundation Symposium 121 (pp. 123-139). Chichester, UK: John Wiley & Sons.
  10. Schwarz. K. (1973). A bound form of silicon in glycosaminoglycans and polyuronides. Proc. Nat. Acad. Sci., 70(5), pp. 1608-1612.
  11. Source : Reffitt, D. M., Jugdaohsingh, R., Thompson, R. P., & Powell, J. J. (1999). Silicic acid: its gastrointestinal uptake and urinary excretion in man and effects on aluminium excretion. Journal of Inorganic Biochemistry, 76(2), 141-147.
  12. Jugdaohsingh R. (2007). Silicon and bone health. The journal of nutrition, health & aging, 11(2), 99–110.
  13. Jorge A Santos-López, el al. Effects of Silicon vs. Hydroxytyrosol-Enriched Restructured Pork on Liver Oxidation Status of Aged Rats Fed High-Saturated/High-Cholesterol Diets. PLoS One. 2016 Jan 25;11(1):e0147469. doi: 10.1371/journal.pone.0147469).
  14. Alba Garcimartín et al. Silicon Alleviates Nonalcoholic Steatohepatitis by Reducing Apoptosis in Aged Wistar Rats Fed a High-Saturated Fat, High-Cholesterol Diet. J Nutr. 2017 Jun;147(6):1104-1112. doi: 10.3945/jn.116.243204. 15 Jugdaohsingh, R., et al. (2004). Dietary silicon intake and absorption: the influence of age and sex in

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