
Coenzyme Q10 : quels sont ses bienfaits ?
Au cœur des mécanismes cellulaires, et souvent méconnu du grand public, le Coenzyme Q10, aussi surnommé le co-Q10, s’avère être un acteur vital pour notre santé. Cette molécule, présente naturellement […]
Publié par : Gergana Ivanova 9 minutes
La cataracte et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sont des causes fréquentes de baisse de la vision progressive chez les personnes âgées. Afin de préserver la santé des yeux, tour d’horizon de quelques micronutriments aux bénéfices potentiels sur le vieillissement prématuré de l’œil.
Presbytie, glaucome, cataracte, DMLA… Dès l’âge de 45 ans, l’acuité visuelle a tendance à diminuer et nos yeux sont touchés par diverses affections (1)
La DMLA, ou Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge, correspond à une baisse progressive ou rapide de la vision centrale. Cette perte de vision est liée à une dégradation d’une partie de la rétine, nommée la macula. Elle touche généralement les adultes de plus de 50 ans. Il s’agit de la première cause de handicap visuel chez les personnes ayant passé cet âge. (2) À l’avenir, compte tenu de l’allongement de l’espérance de vie, l’incidence de la DMLA devrait continuer à progresser. À savoir, on distingue deux types de DMLA :
La cataracte est également une pathologie très fréquente qui mène elle aussi à une perte lente et progressive de la vision. C’est une opacification totale ou partielle du cristallin. Plus d’une personne sur cinq à partir de 65 ans et près de deux sur trois après 85 ans sont touchées. Grâce à la hausse de l’espérance de vie, la cataracte est aussi en augmentation dans les pays développés.
Plusieurs facteurs de risque sont identifiés et favorisent la déficience visuelle.
Le principal facteur de la DMLA et de la cataracte est l’âge. Si la DMLA apparaît généralement après 50 ans, la cataracte fait souvent son apparition chez les personnes de plus de 65 ans.
Mais d’autres facteurs sont en cause dans les troubles de la vision. D’origine aussi génétique, le développement de la DMLA est quatre fois plus fréquent pour les personnes si un parent ou un membre de la fratrie en est déjà atteint. (2)
Enfin, il existe aussi des facteurs issus de facteurs environnementaux tels que le tabagisme, l’alimentation, l’obésité… Une bonne hygiène de vie est recommandée pour prévenir certains troubles oculaires.
Brouillard visuel, vision floue ou double, baisse de la vision, maux de tête ou fatigue oculaire… La présence d’un ou de plusieurs de ces signes doit conduire à consulter un ophtalmologue et si nécessaire, un examen du fond de l’œil.
Parfois silencieuse, la DMLA peut se manifester par une diminution de l’acuité visuelle, une gêne liée aux éclairages, une mauvaise perception des contrastes et l’apparition d’une tache noire au centre du champ visuel.
La cataracte peut entraîner quant à elle une diminution de la vue de loin comme de près, une vision voilée, parfois l’apparition de points dans le champ de vision. Les couleurs sont altérées et elle peut aussi entraîner une sensibilité accrue aux lumières vives.
La cataracte et la DMLA sont des pathologies multifactorielles.
Actuellement, il n’existe pas de traitement contre la forme atrophique de la DMLA. La dégénérescence maculaire humide peut être ralentie par des médicaments (injections anti-VEGF) ou un traitement associant médicaments et laser.
Le traitement de la cataracte passe par une intervention chirurgicale. Il suffit d’inciser le sac cristallin sur deux millimètres afin de supprimer la lentille affectée par la cataracte.
Une bonne hygiène alimentaire apporte de nombreux micronutriments, essentiels au fonctionnement de votre système visuel. Tour d’horizon sur quelques-uns d’entre eux pour préserver la santé des yeux.
L’astaxanthine est un pigment caroténoïde d’origine naturelle appartenant à la famille des xanthophylles.
Dotées de propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires (3), un certain nombre d’études suggèrent que l’astaxanthine est efficace dans la prévention et le traitement de plusieurs maladies oculaires (maladies de la rétine, maladies de la surface oculaire, uvéite, cataracte, asthénopie…). (4)
Dans une étude clinique, 6 mg d’astaxanthine sous forme de comprimés ont été administrés deux fois par jour pendant environ 30 jours chez 60 patients. L’administration orale d’astaxanthine améliore les symptômes et les signes des patients souffrant de sécheresse oculaire. (5)
D’autres essais cliniques à long terme sont nécessaires pour définir le dosage approprié, la voie d’administration et la composition exacte du produit final.
Parmi les oméga-3, l’acide docosahexaénoïque (ou DHA) est un acide gras essentiel qui contribue au maintien d’une vision normale.
Plus largement, les suppléments d’acides gras polyinsaturés (AGPI), comprenant des composants oméga-3 et/ou oméga-6, ont été étudiés comme traitement de la sécheresse oculaire dans plusieurs études. (6)
Une légère amélioration des paramètres de la fonction lacrymale a été observée dans une revue systématique des essais cliniques randomisés évaluant l’efficacité d’une supplémentation nutritionnelle en acides gras oméga-3 et oméga-6 pour le traitement des yeux secs. (7)
De même, les effets des acides gras oméga-3, des vitamines A, B12, C, D, du sélénium, de la curcumine et des flavonoïdes sur la surface oculaire ont été étudiés. Parmi eux, l’efficacité d’une supplémentation en acides gras oméga-3 pour améliorer les signes et les symptômes de la sécheresse oculaire a été soulignée. (8)
La lutéine est l’un des rares caroténoïdes xanthophylles naturellement présent en forte concentration dans la macula humaine. Il est clairement établi aujourd’hui que la lutéine a plusieurs effets bénéfiques, notamment sur la santé des yeux. (9) En effet, ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires lui confèrent un rôle bénéfique sur la protection et l’atténuation des maladies oculaires, telles que la DMLA, la rétinopathie diabétique, la rétinopathie du prématuré, la myopie et la cataracte selon de nombreuses études fondamentales et cliniques. (10)
La consommation soutenue de lutéine, que ce soit par le biais de l’alimentation (jaune d’oeuf, légumes verts comme les épinards, les brocolis, le chou…) ou d’une supplémentation, peut ainsi aider à améliorer et prévenir la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
De plus, les vitamines groupe des vitamines B et d’autres composés tels que les flavonoïdes, la curcumine, le safran, la CoQ10, le gingko biloba et le resvératrol présentent des propriétés antioxydantes, neuroprotectrices et vasoprotectrices. Elles sont donc prometteuses pour le traitement et la prévention du glaucome. Les observations sont encourageantes. (11)
Sources :
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