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Gergana Ivanova 3 minutes
Notre alimentation et notre mode de vie actuel augmentent fortement la production d’acides organiques par nos cellules. Si les poumons ou les reins n’éliminent pas correctement ces acides, ils s’accumulent dans nos tissus. C’est ce que l’on appelle l’acidose de bas grade. Alors, comment la prévenir ou la réguler?
Pour réguler l’acidose de bas grade, notre organisme puise dans ses réserves minérales (situées dans les os, les gencives, les dents…) des « tampons » en phosphates et en carbonates. À long terme, l’organisme se retrouve donc déminéralisé et fragilisé.
Mais l’acidification de nos tissus peut avoir de nombreuses autres conséquences: elle augmente le terrain inflammatoire de l’organisme et elle favorise le développement de mycoses et d’autres micro-organismes opportunistes sur nos muqueuses, tels que les aphtes.
Quelles sont les causes de l’acidose de bas grade ?
Il existe 2 origines distinctes à l’acidose de bas grade :
D’abord, l’origine alimentaire: Cette cause est principalement liée à la consommation de protéines animales. En effet, les protéines animales sont riches en acides aminés soufrés (méthionine et cystéine) ou branchés (leucine, valine et isoleucine) et elles contiennent des phosphoprotéines (caséine du lait, œufs). Le foie métabolise ces acides aminés qui produisent des acides organiques en grande quantité.
Ensuite, l’origine métabolique: Cette origine est liée à la production d’acides organiques par nos cellules. La production s’accroît dans les situations physiologiques suivantes : stress, diabète, troubles de la glycémie, sédentarité, suractivité physique et insuffisance hépatique.
Comment se manifeste l’acidose de bas grade ?
Ces quelques signes peuvent vous alerter sur l’acidose de bas grade :
- Déminéralisation osseuse ou dentaire, chute des cheveux
- Inflammations
- Troubles immunitaires (mycoses, aphtes, verrues…)
- Troubles digestifs (reflux, brûlures d’estomac…)
Comment prévenir ou réguler l’acidose de bas grade et le pH trop acide de l’organisme ?
Pour atténuer ces excès d’acide, 3 mesures principales peuvent être recommandées :
- La pratique d’une activité physique modérée d’aérobie (ce type d’activité favorise l’élimination des acides organiques volatiles par les poumons)
- Une alimentation riche en légumes (épinards, pomme de terre, concombre…) et en certains fruits (pastèque, fraise, banane…), référez-vous aux aliments « alcalins » et évitez les aliments «acidifiants».
- Une supplémentation avec des nutriments bien ciblés
Et l’indice de PRAL dans tout ça ?
L’indice PRAL (de l’anglais Potential Renal Acid Load) indique la charge acide rénale d’un aliment, à savoir son effet acidifiant ou alcalinisant sur l’organisme. C’est dans l’urine que l’on obtient la mesure de cette charge, dont l’unité est le milliéquivalent (mEq).
Cet indice permet de classifier les aliments entre « acides » et « alcalins ». Les aliments qui obtiennent un indice supérieur à « 0 », révèlent un excès d’acide. Au contraire, les aliments avec un indice inférieur à « 0 », sont qualifiés d’alcalins. Retrouvez une classification plus complète juste ici.