Et si mal dormir vous faisait grossir
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Marie Robert 12 minutes
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Qui n’a jamais ressenti un petit pincement au cœur en voyant s’éloigner les journées chaudes et ensoleillées, ou n’a pas attendu avec impatience le retour du printemps ? Pour certaines personnes, ces changements de saison dépassent le simple sentiment de nostalgie ou d’ennui. L’hiver peut bouleverser l’humeur et la vitalité, donnant naissance à ce que l’on appelle la dépression saisonnière, ou trouble affectif saisonnier. Il existe une proportion significative de la population concernée, particulièrement dans les pays nordiques où les jours raccourcissent. Il se traduit par une perte d’énergie, une irritabilité accrue et une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes. Si ce trouble reste parfois méconnu, reconnaître ses signaux tôt permet de limiter son impact sur le quotidien et de traverser l’hiver avec plus de sérénité.
La dépression saisonnière constitue une forme spécifique de dépression caractérisée par son lien avec les saisons. Les symptômes apparaissent à l’automne ou en hiver, avant de s’atténuer progressivement avec le retour du printemps ou en été. Cette fluctuation saisonnière distingue ce trouble des autres dépressions plus chroniques ou imprévisibles (dépression classique, dépression post-partum, dépression hormonale….). Elle présente ainsi un début et une fin prédictibles.
Moins fréquente, la dépression estivale touche certaines personnes durant les mois chauds. Comparée à la dépression saisonnière hivernale, elle reste rare mais illustre que le trouble affectif saisonnier ne se limite pas à l’hiver.
Elle se manifeste par un ensemble de symptômes émotionnels, physiques et comportementaux, dont l’intensité peut varier.
Sur le plan émotionnel et cognitif, elle se traduit souvent par un sentiment de tristesse, une irritabilité, une perte d’intérêt pour les loisirs et les activités sociales, ainsi que par des pensées négatives récurrentes. Difficultés à se concentrer, baisse de motivation… Les tâches quotidiennes deviennent de plus en plus éprouvantes.
Parallèlement, des symptômes physiques peuvent se manifester, tels qu’une fatigue chronique, un manque d’énergie ou un affaiblissement du système immunitaire. Des troubles du sommeil apparaissent également : insomnie, réveils nocturnes, ou au contraire un désir accru de sommeil. Des changements apparaissent également dans les habitudes alimentaires, souvent marqués par une attirance pour des aliments riches en glucides. Une agitation ou un ralentissement sont également observés, renforçant la sensation de malaise général.
Enfin, la dépression saisonnière influence le comportement et la vie sociale. L’isolement, la perte d’intérêt, le retrait des interactions et la diminution de la productivité au travail peuvent se faire ressentir. L’engagement dans les activités quotidiennes diminue fortement, affectant ainsi le bien-être quotidien.
L’interaction entre plusieurs facteurs contribue à déclencher ou à amplifier l’intensité des manifestations dépressives.
Le manque de lumière naturelle constitue le principal déclencheur. La baisse de luminosité et les variations saisonnières influencent directement la sécrétion de sérotonine, neurotransmetteur central de l’équilibre émotionnel. De même, l’exposition réduite à la lumière du jour augmente la production de mélatonine, responsable de la somnolence et de la fatigue. La luminothérapie tente de pallier ce déficit, favorisant un bien-être psychologique.
Les antécédents familiaux peuvent également augmenter la sensibilité aux variations saisonnières de l’humeur, tout comme le stress chronique, qui exerce une pression supplémentaire sur l’équilibre émotionnel. A savoir, le risque de dépression augmente avec la sévérité d’un burn-out.1 À cela s’ajoute la prédisposition individuelle aux fluctuations saisonnières, qui rend certaines personnes plus vulnérables à développer une dépression.
En hiver, les journées plus courtes et le froid incitent souvent à adopter un mode de vie plus sédentaire, avec moins de sorties et une diminution des activités physiques. Or, s’exposer et pratiquer régulièrement un sport en extérieur, même par temps froid, contribue à stimuler la production de sérotonine et à soutenir l’équilibre émotionnel. En parallèle, l’alimentation et le sommeil jouent un rôle complémentaire dans la prévention des symptômes dépressifs. De plus, l’influence des médias, qui mettent souvent en avant l’idée d’hivers sombres et déprimants, peut renforcer la perception négative de la saison et accentuer le risque de ce trouble.
Parmi les remèdes naturels pour vaincre la dépression saisonnière, la luminothérapie s’impose comme l’une des plus efficaces. Cette méthode repose sur une exposition à une lumière blanche intense, diffusée par une lampe d’une puissance de 10 000 lux, spécialement conçue à cet effet. Reproduisant les effets bénéfiques de la lumière du soleil sur l’organisme, la durée du traitement est d’environ 2 ou 3 semaines. Les recherches estiment qu’entre 60 et 90 % des personnes ressentent une amélioration significative de leur humeur dépressive et de leur niveau d’énergie. Comparée aux médicaments (tels que les antidépresseurs), une séance de luminothérapie agit généralement rapidement, sans créer de dépendance et avec très peu d’effets secondaires. Il s’agit toutefois d’un traitement médical qui nécessite une évaluation préalable et un suivi par un professionnel de santé.
La méditation en pleine conscience consiste à porter attention aux sensations corporelles et aux émotions, qu’elles soient agréables ou inconfortables. En ramenant progressivement l’esprit vers le moment présent, cette pratique aide à mieux réguler les fluctuations émotionnelles et à réduire la spirale de la rumination mentale, souvent associée à la dépression. Développée pour la gestion du stress, la pleine conscience a trouvé une place importante dans l’accompagnement des troubles dépressifs. Elle encourage les personnes concernées à reconnaître et accueillir les pensées ou sentiments négatifs liés à une rechute potentielle, plutôt que de les fuir ou de les amplifier. Plusieurs études scientifiques mettent en évidence son efficacité dans la prévention des rechutes dépressives, en favorisant une meilleure conscience de soi.
Qui n’a jamais ressenti une envie irrépressible de sucre ou de gras pendant un coup de blues ? Cette augmentation de l’appétit ne relève pas du hasard : le corps cherche à compenser un déséquilibre émotionnel, responsable parfois d’une prise de poids.
Pourtant, une alimentation équilibrée soutient directement la santé mentale. Elle repose sur une consommation variée d’aliments capables de couvrir l’ensemble des besoins nutritionnels. Des études récentes ont mis en évidence un lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés et la récurrence des symptômes dépressifs. Parmi elles, une étude britannique a notamment montré que les participants dont l’alimentation contenait une proportion élevée de produits ultra-transformés (environ un tiers de leurs apports quotidiens) présentaient un risque de 30% de développer des épisodes dépressifs récurrents, comparativement à ceux dont l’alimentation en comportait moins.4
Par ailleurs, l’alimentation influence aussi le microbiote intestinal, qui entretient un lien étroit avec le cerveau. Ce dialogue permanent entre intestin et système nerveux, appelé axe intestin-cerveau, joue un rôle majeur dans la régulation de l’humeur et la prévention des troubles dépressifs.
Ainsi, privilégier des aliments peu transformés, riches en fibres, en oméga-3 et en micronutriments essentiels, contribue à nourrir non seulement le corps, mais aussi l’équilibre psychique.5
La dépression et le sommeil forment souvent un cercle vicieux. Les personnes confrontées à un état dépressif présentent généralement une altération de leur horloge interne, aussi appelée horloge biologique. Ce mécanisme naturel régule le rythme circadien, un cycle de 24 heures qui structure les périodes d’éveil et de repos. Lorsque ce rythme se désynchronise, les troubles du sommeil apparaissent (endormissement difficile, réveils nocturnes, sommeil non réparateur…). Ces perturbations nuisent à la qualité du repos et, en retour, accentuent les symptômes dépressifs, créant ainsi un cercle vicieux difficile à rompre.
Le sommeil joue donc un rôle essentiel dans le traitement de la dépression. Une nuit de repos de qualité favorise la consolidation des apprentissages et la régulation des émotions négatives. Plus spécifiquement, durant le sommeil paradoxal, le cerveau réorganise et intègre les expériences émotionnelles vécues au cours de la journée. Ce processus permet d’atténuer la charge affective des souvenirs douloureux, de réduire les pensées récurrentes et de restaurer une meilleure stabilité émotionnelle.
L’exercice physique ne soutient pas seulement la santé du corps ! En stimulant le cerveau, le mouvement favorise la régulation de l’humeur et renforce la perception positive de soi. Son intégration régulière dans le quotidien devient ainsi un véritable levier pour un mieux-être global.
Dès une trentaine de minutes d’effort, le corps libère des endorphines, surnommées hormones du plaisir. Ces molécules procurent une sensation d’apaisement suivie d’un léger état d’euphorie. Elles contribuent à réduire l’anxiété, à diminuer les symptômes dépressifs et à restaurer une forme de sérénité. Plus l’exercice s’intensifie ou se prolonge, plus la libération d’endorphines augmente, amplifiant leurs effets bénéfiques sur le moral.
Toutefois, au début d’un épisode dépressif ou lors d’une rechute, la motivation nécessaire pour se remettre en mouvement tend à s’effriter. C’est pourquoi il convient d’avancer pas à pas, de privilégier la régularité plutôt que la performance.
Face aux variations d’humeur, les compléments alimentaires peuvent soutenir efficacement le bien-être émotionnel et la résistance au stress. La gamme VITANUTRICS propose plusieurs formules spécifiquement conçues pour vous accompagner durant ces périodes de baisse de tonus :



L’utilisation d’une supplémentation adaptée constitue ainsi un soutien au quotidien, à condition de s’inscrire dans une approche globale incluant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, un sommeil réparateur et une bonne hygiène de vie.
Sources scientifiques :
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