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Publié par : Ludovic Rondini 7 minutes
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Même si les allergies saisonnières demeurent souvent anodines et apparaissent à peu près aux mêmes périodes chaque année, elles n’en sont pas moins gênantes au quotidien. Quelles sont les solutions pour lutter contre les allergies ? Faisons le point.
Les maladies allergiques sont devenues un réel problème de santé publique qui touche aujourd’hui près de 25 à 30% de la population des pays industrialisés. (1)
L’allergie est un dérèglement du système immunitaire. Ce dernier répond de manière disproportionnée et inadaptée face à une substance a priori inoffensive.
En effet, chez une personne allergique, le système immunitaire considère les allergènes (aérien, alimentaire, médicamenteux…) comme nocifs. Lorsque l’organisme rentre en contact avec lui, il se défend en déclenchant une sur-réaction pour se protéger et neutraliser son agresseur pourtant inoffensif.
L’allergie se manifeste soit lorsque l’individu présente une prédisposition génétique ou s’il a été exposé à une substance allergène.
La rhinite allergique, plus communément appelée le rhume des foins, est une irritation des muqueuses du nez. Elle se manifeste principalement au niveau des yeux et du système respiratoire. Les yeux deviennent rouges, larmoient, picotent, les paupières sont gonflées. La gorge et le palais démangent, la toux est sèche.
La rhinite allergique apparaît lorsqu’un allergène entraîne la fabrication d’anticorps par les lymphocytes B pour se défendre. Comme c’est le cas par exemple avec les pollens relargués par les plantes. Il s’agit d’immunoglobulines de type E, dont leur fonction normale est de lutter contre les parasites.
Ce mécanisme est appelé la phase de sensibilisation. Les anticorps se lient ensuite aux mastocytes. Ces cellules immunitaires relarguent massivement des substances chimiques et des molécules inflammatoires, en particulier l’histamine à l’origine des différents symptômes.
De plus, son action déclenche la dilatation des vaisseaux sanguins du nez et l’inflammation des muqueuses à l’origine des désagréments observés lors de la réaction allergique (rougeurs, sécrétions, œdèmes…).
La première et meilleure intention consiste à éviter la mise en contact avec l’allergène. On parle de l’éviction allergénique. Elle consiste donc à diminuer les risques de rencontre avec l’allergène en ajustant son environnement : s’éloigner des animaux, porter des lunettes de soleil comme écran protecteur, étendre le linge à l’intérieur…
De même, il est recommandé d’aérer l’habitation le matin ou lorsqu’il pleut car les pollens sont moins présents en suspension dans l’atmosphère.
Si l’éviction allergénique est envisageable lorsqu’il s’agit par exemple d’une allergie alimentaire, elle l’est moins lorsqu’on est sensible aux petites particules comme le pollen dissimulé dans l’air. Un médicament peut être administré pour soulager les symptômes de la réaction allergique tels que les antihistaminiques, les décongestionnants, les corticoïdes et l’immunothérapie. Certains anti-histaminiques, particulièrement ceux de première génération, peuvent toutefois provoquer fatigue et somnolence.
Le rôle des nutriments et de l’alimentation sur les allergies est de plus en plus étudié. En effet, certains nutriments aident à réduire les désagréments, tels que la quercétine ou le sélénium.
Appartenant à la famille des polyphénols et plus précisément au groupe des flavonoïdes, la quercétine est connue pour ses effets bénéfiques sur l’organisme. C’est un puissant antioxydant, anti-inflammatoire et antihistaminique naturel. (2)
Elle agit sur les symptômes de la manifestation saisonnière des allergies. Son action antihistaminique vient de sa teneur en flavonoïdes qui est très souvent associée à la vitamine C. On en retrouve naturellement dans bons nombres d’aliments (oignons, pommes, ail, brocolis, baies rouges) ou sous forme de complément alimentaire.
Le sélénium, quant à lui, est un oligo-élément très intéressant dans la mesure où il lutte contre le stress oxydatif et booste le système immunitaire. Le sélénium, en particulier en combinaison avec la vitamine E, pourrait contrôler les médiateurs allergiques et les symptômes de la rhinite selon une étude. (3)
De même, certaines vitamines contribuent à maintenir le fonctionnement normal du système immunitaire telles que les vitamines C et D. Elles participent à une bonne santé générale et aident à réduire les effets des réactions allergiques.
Certaines plantes aident naturellement à soutenir le système immunitaire. C’est le cas par exemple de l’ortie, du curcuma ou du ginseng qui ont l’intérêt d’être anti-inflammatoires. L’ortie contribue à l’inhibition des voies pro-inflammatoires liées à la rhinite allergique selon plusieurs études. (4)
En agissant contre le récepteur de l’histamine et en inhibant la tryptase responsable de l’activation des mastocytes, elle empêche la libération d’un grand nombre de médiateurs pro-inflammatoires qui déclenchent les symptômes du rhume des foins. De plus, elle inhibe la formation de prostaglandines qui interviennent dans la dilatation des vaisseaux sanguins.
De même, la camomille apparaît également intéressante en cas de rhinite allergique. Un spray d’eau de mer isotonique contenant un extrait liquide de camomille est apparu comme une bonne option de traitement alternatif pour les patients atteints de rhinite allergique. (5) Ils ont observé une réduction des symptômes et un meilleur nettoyage de la muqueuse respiratoire par rapport à des solutions de lavage nasal d’eau de mer isotonique sans camomille.
70 à 80 % des cellules de l’immunité sont situées dans l’intestin. Il est donc important de préserver une flore intestinale équilibrée pour maintenir un organisme en bonne santé.
Le rôle des probiotiques comme modalité de traitement de la rhinite allergique a été étudié dans des essais contrôlés randomisés. Une amélioration de la qualité de vie et une réduction de la fréquence des rhinites allergiques ont été observées dans le groupe probiotique comparativement au groupe placebo dans une méta-analyse regroupant 7 études cliniques. (6)
Sources scientifiques :
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